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*** Les différents types de revˆtements ***

Voici quelques renseignements sur les différents types de plaques que vous pouvez retrouver avec vos adversaires durant les compétitions.


Le backside :

Il s'agit du type de revétement le plus utilisé et le plus commun (les joueurs professionnels utilisent quasiment tous ce genre de plaque).
Il se constitue d'une mousse dont l'épaisseur et la dureté peut varier, et par dessus on y trouve le caoutchouc... dont les picots sont retournés sur la mousse. Plaque qui convient absolument à tous les styles de jeux, défense, attaque, contrôle ou polyvalence.
Il en existe plusieurs sortes (offensifs, défense, allround...), tout dépend de la vistesse de la mousse, du contrôle et de l'adhérence.
Les gestes de base du tennis de table se font exclusivement avec ce genre de plaque.

Exemples de backsides fréquemment utilisés


Vari Spin (Tibhar)

Mark V (Yasaka)

Sriver (Butterfly)


Le picot-long :

Considéré par beaucoup de joueurs dans le monde du ping comme "une merde", ce genre de plaque est moins utilisé et rŽacute;serve son utilisation à un style de jeu : la défense. Eventuellement on peut l'utiliser sur un jeu de contrôle ou certains autres jeux assez particuliers (on peut très bien attaquer avec une telle plaque).
Concrètement on se retrouve avec une plaque en caoutchouc (avec ou sans mousse) dont les picots sont retournés vers l'extérieur. Généralement sur ce genre de plaque ils sont longs (max 1,8 mm prescrit par l'ITTF) et assez fins.
La conséquence en r&eracute;sulte qu'il est quasiment impossible de mettre de l'effet avec ce genre de plaque... mais que par contre il est possible (et même recommandê) de pouvoir s'appuyer sur une balle dans laquelle l'adversaire a mis beaucoup d'effet.
Du coup la faible adhérence d'une telle plaque permet de renvoyer la balle avec l'effet inverse mis par l'adversaire (une balle liftée va revenir coupée, une balle coupée reviendra liftée)... généralement on conseille de jouer à plat sur ce genre de plaque, ne pouvant s'appuyer sur aucun effet.
Il existe deux types de picots longs : les picots lisses et les picots rugueux.

Les picots "lisses" : Interdits depuis le 1er juillet 2008 !
Le premier type concerne les plaques dites "traitées". Les bouts de picots sont donc lisses (facilement reconnaissables, un effet de "brillance" peut s'observer sur une telle plaque). Type de plaque qui a porté sujet à beaucoup de débats sur leur homologation et interdites depuis le 1er juillet 2008 suite à la mise en place de normes de friction par l'ITTF, que ne respectaient pas ces revètements. En effet, car si elles ne se contentent que d'inverser l'effet adverse, ces plaques donnent aussi des trajectoires de balle assez impressionnantes et très difficiles à ramener pour l'adversaire... et de plus, généralement cela forme un jeu peu agréable à voir. Niveau contr&ocric;le ces plaques se maitrisent assez facilement. Adapté surtout en jeu de bloc à la table.
Exemples de ces plaques :


SuperBlock (Dr Neubauer)

Curl P1 Bamboo (TSP)

Alligator (Donic)
Pour remplacer ces rev&ecric;tements interdits, les fabriquants ont essayé de trouver d'autres alternatives, comme des nouveaux Anti Tops chez Dr Neubauer (Gorilla & Grizzly). Mais il ne faut pas perdre à l'esprit qu'il ne sera plus possible d'obtenir le même résultat qu'un "Super Block".


Les picots "rugueux" :
Les picots standards. Contrairement aux picots lisses, ils ne sont pas traités et les bouts des picots sont donc rugueux. La différence dans le jeu se trouve que ces plaques, si elles sont toujours gênantes donnent des trajectoires moins spéciales que les lisses, et que l'adhérence s'en trouve améliorée. Du coup avec certaines références il est possible de mettre un peu d'effet sur certaines balles. Adapté surtout au jeu de défense à mi-distance en "chop".
Exemples de ces plaques :

Feint Long II (Butterfly)

Curl P1-R (TSP)

Grass (Tibhar)

Il ne faut toutefois pas perdre de vue que ce genre de plaque est très souvent mis à surveillance par l'ITTF et ses normes. Ainsi il convient de vérifier fréquemment que son picot figure sur la liste des revêtements autorisés (mise à jour 2 fois par an, 1er janvier et 1er juillet) afin d'en avoir le droit d'utilisation en compétition.


L'anti-top :

A toute première vue l'anti-top ressemble à un Backside. A première vue seulement, car si vous regardez de plus près la plaque vous remarquerez qu'elle ne brille pas et puis surtout si vous la touchez vous ne verrez aucune adhérence.
C'est là toute la spécificité de l'anti-top, une plaque backside qui n'a aucune adhérence et qui possède un bon contrôle (car très lente). On les retrouve sur des jeux similaires aux picots longs, peut être avec une vocation plus polyvalente, car l'anti-top n'est pas une véritable plaque 100% défense.
Concretement ces plaques se comportent plus ou moins comme un picot long, une plaque qui ne peut mettre aucun effet, et qui a tendance à inverser ceux de l'adversaire (mais de façon bien moins brutale qu'un picot long) et avec des balles êgalement plus "sèches".
Comme pour les picots longs le jeu "à plat" s'en trouve assez efficace sur un adversaire utilisant ce genre de plaque.

Exemples d'anti-tops :


AntiPower (Yasaka)

Best Anti (Nittaku)

Super Anti (Butterfly)


Le picot "soft" :

Ne pas se fier aux apparences !
Parce qu'ici on change radicalement de type de jeu, le soft est en effet une véritable plaque d'attaque.
Il se consitue de la même façon qu'un picot long, mais cette fois les picots sont bien plus courts (et ont souvent un plus gros diamètre), et les épaisseurs de mousse sont généralement plus élevées.
La conséquence est immédiate, la plaque est plus rapide, et surtout plus "sèche".
Le fonctionnement de cette plaque est assez simple puisque en effet les picots diminuent l'adhérence de la plaque ce qui permet de démarrer plus facilement sur des balles à effet (lifté ou coupé), c'est souvent ce qui pousse des joueurs ayant des difficultés sur le plan technique à prendre ce genre de plaque... mais il faut toujours garder à l'esprit qu'il faut toujours faire quelque chose avec une telle plaque (et non se contenter de remettre la balle) pour espérer déborder l'adversaire.
Cela forme généralement ce qu'on appelle un jeu à risque, et si vous aimez mettre des grosses "claques" et que vous aimez le "jeu à plat", cette plaque est pour vous, par contre ces plaques ne permettent peu ou pas de rotation dans la balle.
Les principales diffcultés pour les joueurs de softs se trouvent globalement sur du jeu court et mou.

Exemples de softs couramment utilisés :


Impact Energie (Banco)

Super SpinPips (TSP)

Speedy Soft (Tibhar)


Le picot "mi-long" :

Encore une sorte de picot. Mélange de picot long et de soft, il s'agit plus d'une plaque pour joueur polyvalent.
Comme indiqué, les picots sont mi-longs, généralement de longueur moyenne et de diamètre variable, certaines plaques sont d'ailleurs très rapprochées du soft pour leur rapidité. Ce type de plaque permet un large panel technique (il est possible d'y attacher plusieurs types de jeux), possède un bon contrôle et peut &e cute;galement faire l'objet d'une inversion d'effet.
Comme pour le soft cette plaque ne permet que peu de rotation, par contre il donne des balles assez flottantes.

Exemples de picots mi-longs :


Attack III (Armstrong)

RITC 563-1 (Friendship)

Diamant (Dr Neubauer)


Le "Curl Spezial" et l'homologation des revêtements :

Une petite anecdote concernant ce revêtement et qui débouchera sur un conseil.
Le Curl Spezial P1 est un picot long qui a été conçu par TSP, avec la particularité d'avoir des picots très longs. Auparavant l'ITTF ne prenait pas attention à l'homologation des revètements (et on pouvait jouer avec pratiquement n'importe quoi !), et compte tenu de la spécificité de cette plaque, TSP ne l'a jamais fait homologuer.


Curl Spezial P1 (TSP)

Cette plaque s'est donc retrouvée dans le commerce et utilisée par beaucoup de joueurs.
Ce qui a été terrible avec ce revétement, c'est que contrairement aux autres picots, ici les effets ne sont pas systématiquement inversés, mais reviennent de façon complètement aléatoire, en plus des trajectoires bizarroides ! Vous l'avez compris, il y a eu des tonnes de ravages, avec beaucoup de joueurs ayant des classements moyens ou faibles battre des joueurs beaucoup mieux classés, un comble !
Mais depuis quelques années, l'ITTF fait systématiquement une demande d'homologation des rev&ecic;tements pour que les joueurs puissent l'utiliser, et c'est en 1995 que ce revêtement a finalement été interdit en compétition...
Vous l'aurez compris, si vous tombez sur un joueur utilisant ce revêtement, vous devez lui demander de changer de raquette... et pour aller plus loin, ceci ne s'applique pas qu'au "Curl Spezial", mais à tous les revêtements qui ne sont pas indiqués sur la liste autorisée ITTF que vous pouvez consulter ici : http://www.ittf.com/ittf_equipment/pdf/Racket_list_no_30_OK.pdf.
Donc pour résumer, si vous, ou votre adversaire possédez un revêtement dont la référence ne figure pas sur la liste précédente, vous n'avez pas le droit de l'utiliser en compétition.

Vérification de conformité d'une raquette :
Dans un autre état de doute, il va sans dire que chaque joueur n'a pas sa liste ITTF sur lui, mais un début de vérification de conformité de raquette peut commencer par ceci :
    - Les revêtements sont bien collés. La surface est lisse et plane ;
    - Les revêtements occupent toute la surface du bois sans dépasser ou manquer ;
    - Les usures de revêtements sont tolérées, tant qu'elles n'affectent pas la réaction "normale" ;
    - Le logo "ITTF" doit ètre absolument présent et lisible sur le revêtement.


Logo ITTF, il doit être présent sur le revêtement pour qu'il soit conrforme


Ici le logo ITTF est bien présent

Voilà, si déjà votre adversaire utilise du matériel correspondant à ces critères c'est déjà un bon début, après...


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